Un sinistre rappel
Qu’est-ce que tu lis ? » m’a demandé une amie. « Un conte de fées », lui ai-je répondu. « Oh ! J’aime les contes de fées ! » a-t-elle dit en se penchant pour voir le titre de l’histoire. « Beurk ! Quel titre sinistre ! » J’étais en train de lire Le cercueil de verre des frères Grimm. Apparemment, le mot cercueil lui a déplu.
Ce qui compte le plus
En vieillissant, Jean, le disciple que Jésus aimait, en est venu à centrer de plus en plus ses enseignements sur l’amour divin dans ses trois épîtres. Dans son livre intitulé Knowing the Truth of God’s Love (Connaître la véracité de l’amour divin), Peter Kreeft cite une vieille légende selon laquelle un des jeunes disciples de Jean serait venu un jour se plaindre ainsi à lui : « Pourquoi ne parles‑tu de rien d’autre ? » Ce à quoi Jean aurait répondu : « Parce qu’il n’y a rien d’autre. »
Qui suis-je ?
Avec le recul, je réalise que les moments qui m’ont le plus poussé à aller au-delà de mes capacités ont été ceux où l’on m’a demandé de faire quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. Peut-être vous rappelezvous avoir déjà eu à sortir de votre zone de confort !
Tout nous vient de Dieu
J’avais 18 ans lorsque j’ai obtenu mon premier emploi à temps plein. J’ai alors appris une importante leçon au sujet de la discipline consistant à faire des économies. J’ai travaillé et économisé jusqu’à avoir assez d’argent pour toute une année d’école. Puis ma mère a dû se faire opérer d’urgence, et j’ai compris que j’avais à la banque de quoi payer son opération.
C’est dans la poche
Comme j’obtenais de bons résultats dans mes cours universitaires, j’ai présumé que mon prochain examen de logique allait être facile. J’ai doucement cédé à la complaisance. Mon attitude aurait pu se résumer à ceci : « C’est dans la poche ! »
Elle a fait ce qu’elle a pu
Lorsque ses amis disent des choses blessantes ou grotesques sur les médias sociaux, Charlotte s’y oppose avec douceur, mais aussi avec fermeté. Elle respecte tout le monde, et ses paroles sont toujours positives.
Résister au découragement
Beaucoup de gens connaissent le livre Autant en emporte le vent, et davantage encore en ont vu l’adaptation cinématographique de 1939 mettant en vedette le célèbre acteur d’Hollywood Clark Gable. Ce que plusieurs personnes ignorent, c’est que le roman écrit par Margaret Mitchell a été rejeté 38 fois par des éditeurs avant d’être finalement accepté. Il s’est vendu à 30 millions d’exemplaires. Que serait-il arrivé si Margaret Mitchell avait laissé tomber après son trente-huitième refus, comme la plupart d’entre nous l’auraient probablement fait ?
La note de la grâce
Avec ses yeux bleus illuminés de joie, mon fils m’a montré un papier qu’il avait rapporté de l’école. C’était un test de mathématiques portant une étoile rouge et la note 100 %. En regardant sa feuille d’examen avec moi, il m’a dit qu’il avait encore trois questions auxquelles répondre lorsque son institutrice avait indiqué qu’il ne lui restait plus de temps. Perplexe, je lui ai demandé comment il avait pu alors recevoir une note parfaite. Il m’a répondu : « Mon institutrice m’a donné la note de la grâce. Elle m’a laissé finir le test même si je manquais de temps. »
Un gros morceau
C’est lorsque j’ai mis mon fils de onze ans au lit que nous avons enfin eu l’occasion de discuter de ce qui s’était passé à l’église ce matin-là. Lorsque nous nous sommes avancés pour prendre la communion, il n’a utilisé qu’une seule main pour rompre le pain. Il s’est ainsi retrouvé avec un énorme morceau de pain dans la main – ce qui nous a fait sourire, moi et l’ancien en place.
La bulle éclate
En passant à côté de nous sur la promenade de bois d’Atlantic City, un jeune garçon nous a arrosés de bulles. Mon mari, Carl, et moi étions venus dans cette ville pour rendre visite à notre beau‑frère hospitalisé et pour conduire la soeur de Carl chez le médecin lorsque nécessaire. En marchant le long de la côte ce jour‑là, nous nous sentions un peu dépassés par les besoins de notre famille.